Expérience Mondiale

Le programme d'économie bleue (BE) pour la Tanzanie a été élaboré dans le cadre du plan d'action annuel pour 2022 par la délégation de l'UE. Le programme vise à promouvoir l’utilisation durable des ressources océaniques, d’eau douce et côtières pour la croissance économique tout en préservant l’environnement. Les principaux domaines d’intervention comprennent la protection de l’environnement, la gestion résiliente au climat des écosystèmes côtiers, le soutien aux entreprises durables et à forte intensité d’emploi dans l’économie bleue, ainsi que la mise en oeuvre des réformes de la gouvernance. 

La durée de l'assistance technique a été de 8 mois,  l'équipe d'experts étant basée à Dodoma. Les réalisations comprennent le soutien à la formulation de politiques, la facilitation des réunions des parties prenantes, la contribution à l'élaboration des lignes directrices du Plan spatial marin (MSP) et l'assistance au suivi et à l'évaluation (S&E) du système de rapport et de vérification des contributions déterminées au niveau national et des mesures (MRV).

Les réalisations portèrent sur le soutien à la formulation des politiques, la facilitation des réunions avec les parties prenantes, la contribution à l'élaboration des directives du Plan Spatial Marin (MSP), et l'assistance pour le suivi et l'évaluation (M&E) des avances dans le déroulement de la Contribution Déterminée au niveau National (CDN) et du système de Mesure, Notification et Vérification (MRV).

Le PALCC a été lancé le 31 mars 2017, dans le cadre de l'Alliance mondiale contre le changement climatique, une initiative de l'Union européenne. Le budget total du programme s'élève à 10,6 millions d'euros, financé à 94,34 % par l'Union européenne (10 millions d'euros) et à 5,66 % par des contributions d'ONG bénéficiant de contrats de subvention. L'objectif global du PALCC est d'aider le Togo à mettre en œuvre une réponse nationale aux défis du changement climatique, en s'alignant sur les objectifs de développement durable des Nations Unies pour 2030, en particulier l'objectif 13 (Vie sur terre) et l'objectif 15 (Action climatique). Les objectifs spécifiques consistèrent à réduire la vulnérabilité climatique du Togo à travers des mesures de préservation des ressources forestières, des sols et de l'efficacité énergétique. De plus, le programme a visé à améliorer le contexte institutionnel lié au changement climatique.

CYE Consult a mis à disposition toute l’équipe d’experts. Les livrables de l'évaluation comprenaient le rapport final et la production de deux vidéos et de quatre infographies mettant l'accent sur les résultats obtenus par le PALCC ainsi que les difficultés rencontrées.

L'objectif global de la mission d'assistance technique fut celui de contribuer à l'identification et la formulation d'une initiative régionale dans l'océan Indien occidental, visant à promouvoir une gestion durable de l'océan et des côtes à l'échelle régionale. Trois objectifs spécifiques ont été définis pour atteindre cet objectif global : (1) Analyser les interventions passées et en cours dans la région, tirer des enseignements, compléter, développer et prioriser la portée géographique, les composants et les priorités du programme régional; (2) Proposer la mise en place du programme régional, en mettant particulièrement l'accent sur les modalités de mise en œuvre, l'ancrage pertinent et l'architecture nécessaires; et (3) Rédiger un projet de document d'action.

La mission a été réalisée à travers plusieurs étapes, notamment la phase de démarrage/analyse documentaire, des missions sur le terrain dans les pays bénéficiaires situés sur les côtes de l'Océan Indien occidental; effectuer la synthèse des informations recueillies et procéder à la consolidation des résultats.

L'équipe chargée de cette mission était composée de six experts seniors, dont deux gérés par CYE Consult.

La dégradation de l'environnement et le changement climatique compromettent les progrès dans la mise en œuvre des objectifs de développement durable (ODD). Le Green Deal européen est la nouvelle politique phare de l'UE pour parvenir à une croissance durable, aux ODD et aux objectifs de l'Accord de Paris. L'intégration de l'environnement et du changement climatique dans tous les domaines d'action de l'UE est un élément central du Green Deal. il est essentiel que le soutien à l'intégration couvre toutes les actions financées au titre de l'instrument de voisinage, de coopération au développement et de coopération internationale de l'UE et les travaux politiques et programmatiques connexes, ainsi que les programmes en cours financés au titre des instruments de financement thématiques et géographiques du cadre de financement pluriannuel de l'UE ( CFP) 2014-2020 (instrument de coopération au développement, instrument européen de voisinage et Fonds européen de développement). C'est pourquoi cette évaluation était très importante. Elle a permis de mieux comprendre comment la facilité actuelle a contribué à l'ambition globale susmentionnée et a formulé des suggestions d'améliorations supplémentaires afin de concevoir une coopération future qui contribue avec succès aux nouveaux objectifs et cibles de l'UE (en particulier, allouer au moins 35 % du financement de l'UE au titre du CFP 2021-2027 à des actions liées au changement climatique, et à doubler le financement externe pour la biodiversité, en particulier pour les pays les plus vulnérables.

Rodrigues est une île de l'océan Indien faisant partie du territoire de la République de Maurice. La vision de l'Assemblée régionale de Rodrigues (RRA) est de transformer Rodrigues en la première île écologique et durable de l'océan Indien d'ici 2030. Cette vision est axée sur la promotion du développement durable à travers trois piliers clés : les secteurs économique, environnemental et social. L'objectif est de favoriser le développement de l'île tout en améliorant la qualité de vie globale de tous les résidents.

La stratégie développée dans le Plan directeur pour réaliser cette vision implique l'utilisation durable des ressources et la mise en œuvre de pratiques dans divers secteurs, notamment la production et la distribution durables de l'eau, la bioagriculture, le tourisme durable, l'économie bleue, les énergies renouvelables, l'efficacité énergétique et la durabilité. aménagement du territoire. Le Plan directeur propose une stratégie à long terme globale, réaliste et claire couvrant la période 2023-2033 pour répondre aux trois principales préoccupations du développement durable : la durabilité environnementale, la durabilité économique et la durabilité sociale.

Pour ces services de conseil, CYE Consult a géré trois experts seniors couvrant chacun des secteurs suivants : Eau, Aspects socio-économiques et Bio-agriculture.

CLIFOR a pour objectif d'améliorer le bien-être socio-économique et la résilience environnementale de la population locale en réponse aux défis posés par le changement climatique. Le programme a trois résultats attendus: la promotion de la foresterie communautaire, l'amélioration des conditions socio-économiques locales et l'amélioration de la capacité à mettre en œuvre les politiques et stratégies nationales liées à la foresterie, au changement climatique et à la conservation de la biodiversité.

La mission a évalué l'action en utilisant les cinq critères d'évaluation standard. En outre, deux autres critères ont été pris en considération: la valeur ajoutée de l'UE (la mesure dans laquelle l'action apporte des avantages supplémentaires à ce qui aurait résulté des interventions des États membres uniquement) et la cohérence de l'action elle-même avec la stratégie de l'UE au Honduras, le document de stratégie par pays (2007-2013) et avec d'autres politiques de l'UE et actions des États membres. L'équipe d'évaluation a en outre examiné si le genre, l'environnement et le changement climatique ont été intégrés; les ODD pertinents et leurs interconnexions ont été identifiés; le principe de ne laisser personne de côté et la méthodologie de l'approche fondée sur les droits ont été suivis dans les documents d'identification / formulation et la mesure dans laquelle ils ont été reflétés dans la mise en œuvre de l'action, sa gouvernance et son suivi.

Principales activités:

• Recueillir des données des projets et d'autres sources pertinentes pour rapporter les résultats 
• Elaborer des conclusions sur la réalisation de la mise en oeuvre du programme
• Elaborer des recommandations sur la façon d'améliorer l'impact du programme et orienter les futures actions

• Evaluation finale du projet
• Analyse des résultats et de l'impact du projet

L'objectif spécifique de la mission est de fournir un soutien multidisciplinaire dans la gestion et la supervision des travaux de construction du 9ème FED, en particulier pendant le lancement des travaux préparatoires nécessaires et l'élaboration de la stratégie pour la mise en œuvre de l'appui budgétaire du 10ème FED.

Activités principales:

• Assistance technique dans la gestion de projet et le suivi des activités en cours
• Formulation d'une stratégie de mise en oeuvre de la politique de la défense de la mer
• Appui à l'ordonnateur national et finalisation de la fiche d'action du 10 ème FED. 

• Formulation du programme
• Elaboration des documents techniques suivants: Fiche d'Action, Cadre Logique, et Dispositions Administratives et Techniques (DTA)

L’objectif général du PASILD ("Programme d’Accompagnement Structurant d’Initiatives Locales de Développement") est de structurer et accompagner des initiatives participatives de développement local intégré (environnement, gouvernance, genre).

La mission s’est déroulée en deux phases distinctes: la première a permis d’établir une appréciation globale et indépendante des résultats atteints par le PASILD à mi-parcours, d’évaluer la méthodologie de sa mise en œuvre et de formuler des recommandations relatives à l'évolution de l'appui de l'UE en matière de développement local au Tchad. La deuxième, dans le cadre de la mise en œuvre du Document Stratégie Pays et du Programme Indicatif National du 10ème FED au Tchad, a consisté dans la formulation du programme GRN/Développement local et dans la validation des documents techniques.

Les principaux objectifs du Programme sont:

(i) Information: améliorer et mettre en œuvre des systèmes d’information pour prévenir, anticiper et répondre aux désastres naturels
(ii) Préparation : améliorer l’assistance aux victimes grâce à une réponse décentralisée qui serait plus efficace, opportune et adaptée aux requêtes du moment
(iii) Prévention : réduire la vulnérabilité du pays face aux désastres naturels au moyen de mesures de prévention au travers l’utilisation des ressources de l’Etat liées aux risques et à un meilleur contrôle des feux de foret. Les efforts du Programme visent à renforcer les institutions en charge de la gestion des risques.

L’objectif de l’évaluation à moyen terme était de fournir au Gouvernement de la République dominicaine, la Délégation de la Commission européenne, le PNUD et les autres associés au Programme suffisamment d’informations pour:

• Avoir une évaluation générale et indépendante des résultats du Programme
• Identifier les leçons apprises et proposer des recommandations pour continuer la mise en œuvre du Programme, y compris son éventuelle réorientation.

L’objectif était d’analyser le concept du Programme et les changements conjoncturels du contexte, valoriser les avancées obtenues à ce jour et recueillir des informations pour ajuster la planification de l’appui au développement économique durable minier et non-minier dans les secteurs traditionnels miniers avec en vue la gestion future.

La Facilité ACP-UE pour l’Eau poursuit deux objectifs spécifiques : l’amélioration de la gouvernance des installations d’approvisionnement en eau et assainissement et la gestion des ressources en eau au niveau régional/transfrontalier, national et local, et l’accès renforcé à des services d’eau et d’assainissement d’une manière sûre, abordable et durable pour les populations rurales et urbaines pauvres, par l’apport de fonds à effet catalytique pour les infrastructures et services. Le mécanisme fondamental de mise en œuvre de la Facilité est l’Appel à Propositions, sur trois composantes : (i) le cofinancement de l’amélioration de la gestion de l’eau et de la gouvernance, (ii) le cofinancement de l’infrastructure dans le domaine de l’eau et de l’assainissement, et (iii) le cofinancement d’initiatives de la société civile et de la coopération décentralisée.

Evaluation d'un projet financé par la CE (22 millions d'EUR) portant sur la réhabilitation et extension des réseaux d'eau potable et assainissement (110.000 bénéficiaires), la construction d'une station d'épuration des eaux usées, la re-structuration institutionnelle de l'opérateur du service public.

Assistance à l’Unité ISPA du Ministère dans l’élaboration des critères de priorité suivant la stratégie ISPA, et la détermination de la liste de projets à inclure dans la pipeline pour 2004-2006. Elaboration de termes de référence pour les divers contrats de services, et assistance au Ministère pour améliorer la qualité des documents présentés au Comité ISPA par les entités bénéficiaires des fonds ISPA.

Le Programme de réhabilitation a porté sur les infrastructures hydrauliques et de protection environnementale (petits barrages, régulation de cours d’eau, protection des berges, canaux de dérivation et drainage, réseaux d’eau et d’assainissement) endommagés par les inondations catastrophiques de Septembre 2002.

Révision critique des documents d’appel d’offres de six projets financés par le programme ISPA de la CE, concernant des réseaux d’assainissement et des stations d’épuration des eaux usées. Description de la structure institutionnelle existante et analyse des possibilités d’établir des partenariats public-privé (PPP) pour la gestion des services publics d’eau et assainissement au niveau régional.

Révision critique des documents d’appel d’offres de six projets financés par le programme ISPA de la CE, concernant des réseaux d’assainissement et des stations d’épuration des eaux usées dans l’objectif d’assurer un service équitable et professionnel en conformité avec les règles contractuelles PRAG et FIDIC.

Programme pluriannuel (2002-2006) financé avec des fonds de la coopération CE à hauteur de 45 millions de EUR. Le programme se concentre sur l’amélioration des services publics d’eau et assainissement, et le renforcement des structures responsables des activités de prévention des désastres naturels, le tout en promouvant la création d’associations de municipalités (régies intercommunales).

Il s’agit de la seconde phase d’un projet destiné à améliorer les conditions de vie d’une population de 64.500 habitants appartenant à des communautés rurales défavorisées du bassin du fleuve Paute. Le projet se propose de faciliter l’accès de ces communautés aux services publics de base, d’augmenter leur capacité de création de ressources, de réduire leur vulnérabilité face aux risques hydrogéologiques et de créer une Agence de Bassin. Le coût total du projet a été estimé à 14 millions d’euros dont 11 millions sont d’origine européenne.